Le premier jour, nous avons été conviés à rejoindre le groupe d’entrepreneurs dont nous faisions partie, sur le campus de l’ESSEC à Cergy. Nous étions mélangés avec des jeunes (souvent en-dessous de 35 ans) qui voulaient monter leur entreprise, dans une dynamique d’économie sociale et solidaire Que de projets passionnants !
Pour commencer, l’animatrice du séminaire nous a fait faire des jeux, comme essayer de dessiner quelqu’un sans le lâcher des yeux et donc sans jamais regarder sa feuille. C’est forcément un peu gênant de se retrouver plongé dans les yeux d’un(e) inconnu(e) aussi directement, mais en même temps ça nous a permis de briser la glace, et de rire de la médiocrité de nos dessins. J’ai aimé cette idée que la préparation au concours ne soit justement pas dicté par l’esprit concours mais plutôt par la dynamique solidaire.
Après cette courte mise en bouche, nous avons eu un rappel des exigences de la compétition : le but est avant tout de convaincre le jury que notre projet est viable et pertinent. La bonne ambiance n’empêche pas la pression de faire quelques apparitions soudaines.
Puis les activités de l’après-midi commencèrent, animées par Kevin André. Ce dernier nous fit un focus sur l’évaluation de l’impact social : Comment mesurer un impact ? Que mesure-t-on en réalité ? Comment l’intégrer dans la chaîne de valeur sociale ? Son analyse soulevait des questions qui ne m’avaient jamais vraiment préoccupé, et c’était pourtant très intéressant bien que très exigent de par la rigueur nécessaire.
Je suis plutôt fatigué à la fin de ce premier jour, mais il me tarde d’apprendre plus sur moi, le monde de l’entreprenariat social, et surtout sur comment améliorer Musique pour Tous. Louise partage mon avis, et ce n’est que mieux, car je suis bien trop fatigué pour débattre…